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Dossier: Le mot "Autisme" vient du grec "autos" qui veut dire "soi même". La définition que donnent les médecins de l’autisme est une incapacité innée à établir le contact affectif habituel avec les personnes biologiquement prévue, exactement comme d’autres enfants viennent au monde avec des handicaps physiques ou intellectuels. Il est défini comme étant un trouble du comportement, qui touche 3 fois moins de filles que de garçons. Le mot autisme a été créé au XX° siècle, la première fois fut en 1911 dans le livre « Démences précoces ou groupe des schizophrénies» par le suisse Eugène BLEULER. L’autisme était pour Eugène BLEULER une façon de créer une nouvelle catégorie dans la schizophrénie : le repliement sur soi-même.
Il y a encore peu de temps, l ’autisme était peu ou mal compris. En effet le manque de connaissance sur cet état rend plus difficile la prise en charge et l’accompagnement des malades et de leurs entourages. Avec de la persévérance dans le domaine de la recherche etde nouvelles techniques sont apparues comme celle de l’imagerie cérébrale*, les chercheurs ont percés les mystères du monde de l’autisme. Une étude a permis de découvrir une incapacité chez le sujet atteint d’autisme à activer certaines aires cérébrales spécifiques notamment celle de la reconnaissance de la voix humaine.
Les résultats des différentes recherches menées émettent l’hypothèse selon laquelle les difficultés des autistes seraient liées à un déficit de la perception des stimulis sociaux ; c'est-à-dire, contrairement aux autres, les autistes ne ne comprennent pas les différents gestes automatiques chez les autres. (Tels les sourires de politesse) Au cours du temps, on a appris à mieux définir l’autisme. Avant, on parlait de la maladie de l’autisme alors que maintenant on parle plutôt du syndrome de l’autisme. Souvent, un autiste est aussi sujet à l’épilepsie. L’autisme est souvent associé au syndrome d’Asperger qui est aussi appelé syndrome savant. C'est-à-dire que l’autiste développe une très grande intelligence dans une activité. C’est le cas de l’autiste Daniel TAMMET avec les mathématiques qui est sorti de l’anonymat en décidant d’apprendre un très grand nombre de décimales de pi pour une œuvre caritative en faveur des épileptiques. Au total, il a pu retenir 22 514 décimales. Par la suite, il décida d’écrire un livre qui s’intitule «Je suis né un jour bleu» pour raconter son histoire et son intégration à la société en tant qu’autiste. Tous les autistes ne sont pas atteints de la même façon. Un autiste peut être considéré comme un autiste de haut niveau s’il a des problèmes de communication avec les autres mais qu’il est capable de s’intégrer à la société, d’avoir un travail et s'il a la capacité à se prendre en charge, ce qui n’est pas le cas de tout les autistes. En effet, certains ont des altérations graves du développement qui touchent principalement les trois domaines que sont la communication verbale et non verbale, l’interaction social (c'est-à-dire la capacité à communiquer avec les autres) et la restriction de l’intérêt et des activité, le comportement est aussi affecté. L'autisme peut avoir plusieurs origines :
Il existe deux principales méthodes de traitement pour essayer de faire évoluer l’état des autistes. Il y a celle que prône les médecins français qui consiste à faire sortir l’autiste de son monde puis, celle qu’a adopté le reste de l’Europe et l’Amérique qui est la méthode TEACCH*. La méthode française consiste à faire, dans un premier temps des séances de psychomotricité : cette méthode s’effectue sur trois points de vues. Le premier est le point de vue corporel, le second est au niveau relationnel et enfin le dernier du point de vue environnemental. Les séances de psychomotricité consistent à mettre le corps en jeu mais ces séances se font à des périodes régulières et dans un espace spécifique pour ne pas perturber l’enfant. Il existe différents types de matériels comme des instruments de musique, des tapis, des trampolines ou encore des ballons pour rouler dessus et des tissus…. Ces séances servent à percevoir son corps ainsi qu’à coordonner ses mouvements et à les unifier, elles permettent aussi de mettre en place une relation avec autrui, une exploration de l’environnement ainsi que de décharger l’agressivité présente chez les enfants autistes. Ces séances se dissocient en trois axes de travail qui sont : la relation envers soi, la relation avec autrui et la relation avec l’environnement :
Puis dans un second temps d’obliger les enfants à accepter l’existence des autres. C’est le rôle du pédopsychiatre qui applique le langage des adultes adressé au petit : le Mamanai. Puis les parents et les médecins sont chargés de ne pas le laisser retourner dans son monde, il faut être omniprésent, aux parents les médecins conseillent de privilégier la télé contre les jeux que préfèrent leurs enfants qui parfois peuvent être de regarder tourner la machine à laver. Lorsque les enfants sont plus grands, il existe des hôpitaux de jour (CATTP) dont le premier a été crée par LEBOVICI. Il y a aussi des centres spécialisés comme les IME (Institut Médicaux Pédagogique) qui appartiennent au domaine de l’éducatif puis, plus tard, lorsque l’autiste est en âge de travailler, il y a l'IMPRO (l'Institut Médicaux Professionnel) qui les prend en charge pour leur trouver un travail et leur permettre de se former dans des Centres d’Aide par le Travail (CAT). Cette méthode est un dérivé du béhaviorisme*, qui repose sur le fait que l’autisme est dû à un déficit neurologique. Cette méthode est structurée en quatre parties qui sont l’espace, le temps, le système et la tâche. Cette méthode a pour but de mettre en confiance le patient et d’adapter le traitement à chacun d’entre eux. Pour arriver au but les encadrants essayent de donner un sens à ce que la société attend des autistes, de leur permettre d’évoluer dans leur environnement et d’éviter tout ce qui pourrait les perturber. Elle a pour but principal de leur permettre une plus grande autonomie. La méthode TEACCH*, comme beaucoup de méthodes a des avantages et des inconvénients : Elle permet une grande autonomie des autistes une foi adulte ce qui leur donne la possibilité d’avoir un travail et de ne pas être dans des centres, cela permet aussi au parents de se reposer et de diminuer leur stress à la maison. Une autre méthode qui est une hippothérapie, moins connue mais qui reste aussi efficace, consiste à entretenir une relation avec les animaux notamment avec les chevaux. Les differents points de vues: Afin de connaître les différents points de vue, nous avons eu l'initiative de faire un questionnaire, que nous avons distribué à des élèves, des professeurs et des connaissances personnelles... dans le but d'avoir une grande tranche d'âge et de professions, ce qui permet une grande diversitée de réponses.
Vous pouvez également voir le découpage entre âges et sexes en vous référant aux résultat donnés dans l'annexe (voir les résultats). Lors du questionnaire nous avons également demandé aux personnes de nous faire part de leurs avis, cela lors des questions 3 et 6 qui, nous le rappelons portait sur l'insertion des autistes dans la société et sur les différents stymptômes.
Suite à cette analyse, nous constatons que la société a plus de connaissances que nous l'imaginions à l'origine. Un cas particulier : L'école de Châtelaillon-Plage : L’insertion des autistes est difficile à cause de leur comportement mais, en France des lieux sont mis en place pour pouvoir les accueillir. Par exemple une école situé à Châtelaillon-Plage, c’est l’école Paul Michaud qui depuis environs 6 ans accueille des enfants autistes à plein temps dans la même classe que les autres enfants.Les autistes sont acceptés par les autres et cela va au-delà de la simple tolérance, en effet les enfants de cette école font en sorte que les autistes se sentent bien et puissent sortir de leur isolement en essayant de les intégrer à leur jeu et à prendre en compte leurs désirs ce qui n’est pas toujours facile. Leurs amis se sont donnés pour mission de leur apprendre à avoir des occupations de groupe, de demander les choses calmement, ils essayent de comprendre les autistes à demi-mot, dans cette école on apprend aux enfants le respect des autistes, et pour les jeunes autistes c’est un moyen de les entraîner à exprimer leurs sentiments et leurs envies ce qui n’est pas naturel pour eux c’est une tache difficile mais qui est normale et gratifiante chez les enfants de cette école. Nous déclinerons les points de vue des concernés en 3 parties : lune" sont des choses d’extrêmements abstraites pour eux voir totalement incompréhensibles. De plus ils sont conscients de leur état, de ne pas être comme tous les autres. Cela renforce leur solitude et le repli sur soi. De nombreux autistes ont écris des livres ce qui permet de mieux comprendre leur perception de la vie : « Je suis né un jour bleu », ou encore « Métaphysique des tubes », font parti des plus célèbres livres écrit par des autistes. Les discordes entre médecins et familles ont commencé très tôt. On peut citer les théories de la "dépression maternelle", théorie faite dans les années 50 où le monde de la science commence vraiment à croire à une pathologie autistique (ce qui donne lieu à beaucoup de théories parfois confuses et même "loufoques"). Cette théorie rejetterait la faute sur la mère pour diverses raisons toutes fausses et démontrées plus tard : D’abord ces médecins pensent que le stress de la mère bloquerai le développement de l’enfant (théorie rejeté par les études de M.RUTTER). Puis les suppositions se sont portées sur les années après la naissance avec un rejet inconscient ou encore une relation mère/enfant déplorable. Ces théories sont très dures à contrer car cela rentre plus dans le domaine psychologique et non pas scientifique à proprement parlé. On peut voir ainsi que Karl POPPER avait raison dans son discours :
Car pour vraiment démontrer cette théorie, il faudrait qu’on sache vraiment ce que pense l’enfant et la mère, ce qui est très difficile à évaluer pour les médecins et les psychologues. Ces discordes se sont un peu atténuées depuis le 20ème siècle notamment grâce aux progrès de la science. Mais malgré cela, la famille se trouve souvent rejetée et seule comme nous l’expliquons. Aujourd’hui les familles reprochent beaucoup de choses aux spécialistes et à l’Etat :
Actualité : Afin d'accueillir et d'aider les autistes, l'ADASS et les conseils généraux des régions, se sont associés pour créer des centres spécialisés. Aujourd'hui il existe des centres dans toute la France. De plus, il existe des lois et des droits pour les autistes qui sont chaque années améliorées par l'état. Par exemple, des mesures ont été prises pour améliorer et renforcer le repérage et le diagnostic précoce de l'autisme.
Cependant malgré les infrastructures, les lois et les droits, les autistes sont mal encadrés. La création d'infrastructures spécialisées ne répond pas à la demande croissante, puisque le nombre de places est très restreint. Exemple d'un centre de Paris :
En plus du manque de places, un conflit permanent existe entre le choix des traitements. Le traitement du Nord de la France est différent de celui de la règion Rhône-Alpes. Mais à l'heure actuelle, des réformes sont en places. Il faut promouvoir, la mise en œuvre de réponses adaptées aux besoins des personnes et de leur famille et le développement de centres de ressources autisme sur l’ensemble du territoire. La recherche et l'avancée scientifique ont permis aux parents et aux autistes d'être aidés et compris par les médecins ce qui, lors de la première appellation de l'autisme, ne l'était pas. On voit aussi que la société a évolué par le fait que certaines écoles ont accepté d'intégrer des autistes dans leurs classes ce qui, pour l'autiste, est très important. Cela lui permet d'évoluer avec des enfants de son âge qui lui apprennent la vie en société. La politique, ainsi que les sentiments des parents ont changé. Au début, les parents ont créé des associations dans le but de se révolter contre le gouvernement puis, avec le temps, leur objectif est d’apporter de l’aide aux parents venant de découvrir l'état de leur enfant. Quant à la politique, elle a créé des lois et des structures adaptées aux autistes. Peut-on être sûr que dans les années futures, tous les autistes seront intégrés dans la société et dans les mœurs?
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